Je voyagerai sur des morceaux de nuages,
Pour découvrir ton visage dans ce ciel sauvage
J’emporterai les larmes de mes espérances
Pour arroser les nénuphars de l’insouciance
Je gouterai au miel de la douceur
Et je te broderai mes rêveries engourdies sans pudeur
Les aiguilles de l’horloge sont ivres, ivres…
À poursuivre ce cadran
Sûr, qu’elles danseront à minuit
J’en ai le cœur étourdi
Tout ce temps, ce long, si long temps,
Entre deux printemps,
Je colore les aurores de mon ordinaire
J’y mets tout mon savoir faire
Comme un rêve, comme une chimère
Un éclair de mohair pour te plaire
Les aiguilles de l’horloge sont dévergondées, dévergondées
Consignées hors cadran
Elles ne danseront plus à minuit
J’en ai le cœur hors circuit
Je caresserai les rayons de lune,
Pour traverser vaillamment les brumes
Balayer les certitudes de mes rêves
Laisser mon cœur en trêve
Dans un coin de mes pensées,
De nouveaux jours ensoleillés
Les aiguilles de l’horloge sont redressées, redressées
À nouveau, elles danseront à minuit
Et même à midi.
J’en ai le cœur qui sourit,
Oui, je voyagerai sur des morceaux de nuages,
Pour découvrir ton visage dans ce ciel sauvage
J’emporterai les larmes de mes espérances
Pour arroser les nénuphars de l’insouciance
Je gouterai au miel de la douceur
Et je te broderai mes rêveries engourdies sans pudeur